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Offre de 12,7 % du gouvernement

Pas d’entente possible sans une garantie de la protection du pouvoir d’achat et un enrichissement permettant un rattrapage salarial

Québec, le 7 décembre 2023 – « Il n’y aura pas d’entente sans la protection du pouvoir d’achat et sans un enrichissement permettant un rattrapage pour nos membres. Nous ne laisserons personne s’appauvrir et ça, le gouvernement de la CAQ doit le comprendre ». C’est en ces termes que les porte-paroles du Front commun ont répondu à l’offre de table centrale déposée hier par le gouvernement.

Pour François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras président de la CSQ, Magali Picard présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS, le gouvernement a finalement déposé hier – un an après le début des discussions – une première offre salariale qui permettra de négocier de manière plus sérieuse. Toutefois, il semble toujours aussi déconnecté de la réalité vécue par les travailleuses et les travailleurs des services publics, en offrant 12,7% sur cinq ans. « Pas 16,7% comme il l’affirme publiquement, mais bel et bien 12,7%, tel qu’écrit noir sur blanc dans le dépôt ».

Appauvrir les femmes

Rappelons que selon les chiffres du ministère du Travail, les conventions collectives signées en 2022 incluent une augmentation moyenne de 9 % pour la première année. Que propose le gouvernement aux travailleuses et aux travailleurs des réseaux publics pour la première année? Un maigre 4,3 %, alors que l’inflation de 2022 a été de 6,7 %.

« Est-ce que les médecins spécialistes, est-ce que les policiers de la SQ, est-ce que les juges accepteraient de s’appauvrir? La réponse est NON. Comment le gouvernement de la CAQ peut-il sérieusement proposer cela aux femmes des services publics? »

Aucun rattrapage

En plus de l’appauvrissement qui est sur la table, la nouvelle offre ne permet toujours pas un rattrapage. « Les travailleuses et les travailleurs continueront de subir un retard important par rapport aux autres salarié-es du Québec, tant sur les salaires que sur la rémunération globale, même quand on considère le régime de retraite. Il s’agit d’un enjeu primordial si le gouvernement souhaite remettre les services publics sur les rails en attirant et en retenant la main-d’œuvre nécessaire, au lieu de quoi, les travailleuses et les travailleurs actuels seront nombreux à choisir de fuir les réseaux. » Le plus récent rapport de l’Institut de la statistique du Québec indique d’ailleurs que ce retard dans la rémunération globale est de 7,4 % par rapport aux autres salariés du Québec.

 

 

La retraite

Rare point positif de cette nouvelle offre : le recul du gouvernement à propos de ses attaques sur le régime de retraite. « Enfin, le gouvernement s’est rendu à l’évidence : les travailleuses et les travailleurs n’avaient pas à être pénalisés par la bonification du Régime des rentes du Québec. En ayant réglé cette question, nous pourrons enfin parler des salaires, des assurances, des ouvriers spécialisés et des disparités régionales, des enjeux importants pour lesquels le statut quo est impensable ».

Statistiques pour mieux comprendre les enjeux de cette négociation

  • Moyenne salariale des employées et employés du secteur public membres du Front commun : 43 916 $ ;
  • Retard salarial : 16,6 % ;
  • Retard de rémunération globale : 7,4 % ;
  • Proportion de femmes parmi les membres du Front commun : 78 %.

À propos du Front commun

Ensemble, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS représentent plus de 420 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux ainsi qu’en enseignement supérieur.

 

7 décembre 2023
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Le rattrapage salarial est urgent

Rapport de l’ISQ sur la rémunération des employées et employés de l’administration québécoise

« Les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) sont sans équivoque : il faut combler l’écart salarial entre les travailleuses et les travailleurs des services publics et les autres salariés du Québec. Il faut que le gouvernement de la CAQ offre un rattrapage, sinon la pénurie de main-d’œuvre s’aggravera davantage », déclarent les porte-paroles du Front commun François Enault, 1er vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.

Sur le plan de la rémunération globale (qui inclut les avantages sociaux), le retard avec les autres personnes salariées du Québec est de 7,4 %. L’écart se creuse encore davantage lorsqu’il est question des salaires seulement, alors que le retard est de 16,6 %. Ces données dévoilées dans le rapport Rémunération des salariés – État et évolution comparés de l’ISQ viennent confirmer l’importance du rattrapage exigé dans le cadre des négociations. « Nous revendiquons le maintien de notre pouvoir d’achat mais nous devons aussi bénéficier d’un enrichissement. On ne peut être plus clairs : il en va de la survie des services publics », précisent les porte-paroles, tout en soulignant que le gouvernement manque d’ambition en tant d’employeur.

« Dans le contexte actuel, il faut que nos réseaux soient attractifs. L’objectif de la négociation est d’attirer et de retenir le personnel. Comme on sait que notre monde quitte pour d’autres secteurs aux conditions plus avantageuses – au municipal, au fédéral et dans les grandes entreprises syndiquées notamment – on s’attend du gouvernement qu’il se comporte comme un employeur de choix et s’inspire des meilleurs. »

Rappelons que le Front commun revendique d’une part un mécanisme permanent d’indexation et, de l’autre, un enrichissement permettant un rattrapage général. Ainsi, pour l’année 2023, il revendique100 $ par semaine ou l’IPC+2 % (selon la formule la plus avantageuse), pour 2024 l’IPC +3% et, finalement, l’IPC+4 % pour 2025.

Comme d’habitude certains écarts sont notables, notamment dans des catégories aux conditions comparables comme l’administration municipale (36 %), les entreprises publiques (19,6 %), le secteur universitaire (17,9 %) et l’administration fédérale (17,2 %).

Chez les ouvriers spécialisés (menuisiers, électriciens, plombiers et autres), le retard est encore très important, soit 35 %.

Statistiques pour mieux comprendre les enjeux de cette négociation

  • Moyenne salariale des employés et employées du secteur public du Front commun : 43 916 $;
  • Retard salarial : 16,6 %;
  • Retard de rémunération globale : 7,4 %;
  • Pourcentage de femmes représentées par le Front commun : 78 %.

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30 novembre 2023

INFO-NÉGO RREGOP

2023-11 - Info-négo RREGOP
29 novembre 2023

Le Front commun annonce une 3e séquence de grève du 8 au 14 décembre prochain

2023-11-28 - Info-négo Front commun - V2
29 novembre 2023
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Le jeudi 23 novembre 2023 est une journée qui passera à l’Histoire.

Aujourd’hui, nous sommes 570 000 travailleuses et travailleurs en grève, soit plus de 10 % de la population active québécoise. Jamais dans l’histoire du Québec, du Canada et même de l’Amérique du Nord (depuis la grève d’AT&T en 1983), n’avons-nous été si nombreux à faire valoir ce droit pour améliorer notre condition.

Peut-être qu’en lisant ces lignes vous nous entendez, depuis la rue, avec nos crécelles et nos cris. Peut-être entendez-vous les klaxons d’encouragement que nous recevons de la population.

Sachez que nous débrayons pour vous aussi.

Oui, nous avons grandement besoin d’améliorer nos salaires qui sont en retard par rapport au reste des travailleuses et des travailleurs du Québec.

Oui, nous avons besoin d’améliorer nos conditions de travail et de pratique pour attirer du monde et cesser l’exode qui affaiblit les services publics.

Mais si nous sommes dans la rue aujourd’hui c’est aussi pour vous, vos enfants, vos parents, vos proches. C’est pour pouvoir continuer de les soigner, de les soutenir, de les servir et de leur enseigner. C’est pour que les générations qui viennent puissent, elles aussi, bénéficier de l’expertise exceptionnelle des travailleuses et des travailleurs de nos services publics.

Des 570 000 personnes dans la rue aujourd’hui, 450 000 sont des femmes. Celles qui ont été tenues pour acquises pendant des siècles, au nom de leur soi-disant vocation. Aujourd’hui encore, cette idée de « vocation » n’est jamais bien loin. Certains dinosaures oseront le dire tout haut, alors que plusieurs le pensent tout bas.

Notre lutte est donc aussi celle de femmes qui se tiennent debout et qui disent « ça suffit! ». Notre profession, nous l’aimons, mais n’ayons pas peur des mots, c’est un travail. Un travail souvent difficile, un travail qui se paie à sa juste valeur.

Aujourd’hui, François Legault et son gouvernement passeront à l’Histoire, mais pour les mauvaises raisons. Cela faisait longtemps qu’une colère aussi grande nous avait envahis. Les mots nous manquent pour exprimer notre désarroi devant la manière dont la CAQ traite ses « anges gardiens ». Désobligeant, déplorable, déconnecté, duplessiste et sexiste sont les premiers mots qui nous viennent à l’esprit. Imaginez la suite.

Si vous nous croisez aujourd’hui, venez nous appuyer le temps d’un instant. Passons à l’Histoire toutes et tous ensemble, pour doter le Québec de services publics pour tout le monde.

Caroline Senneville, présidente de la CSN,
Éric Gingras, président de la CSQ,
Magali Picard, présidente de la FTQ,
Robert Comeau, président de l’APTS
Julie Bouchard, présidente de la FIQ,
Mélanie Hubert, présidente de la FAE
Guillaume Bouvrette, président du SPGQ,
au nom des 570 000 travailleuses et travailleurs des services publics en grève.

24 novembre 2023
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EN GRÈVE LES 21-22-23 NOVEMBRE

 

19 novembre 2023
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Notre fierté, c’est de contribuer à la réussite éducative

Nous sommes plus de 10 000 femmes et hommes à l’œuvre dans les écoles et les collèges du Québec.

Notre fierté, c’est de contribuer à la réussite éducative des élèves et des étudiants et étudiantes – de les faire briller, grandir et évoluer.

Notre rôle est de leur donner une multitude de services et de voir au bon fonctionnement des établissements.

Nous sommes des membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) présents comme employés de soutien dans les écoles et les collèges, ainsi que comme professionnels et professionnelles de l’éducation. Nous sommes : concierge, ouvrier certifié, technicien en travaux pratiques, secrétaire, psychologue, orthophoniste, éducatrice en service de garde… parmi tant d’autres titres d’emploi.

Vous le savez, depuis nombre d’années, il manque cruellement de personnel dans les écoles du Québec. Cela entraîne un manque de services aux élèves. C’est inacceptable.

Notre charge de travail s’est constamment alourdie. Notre pouvoir d’achat et nos conditions de travail se sont grandement dégradés. Par conséquent, les centres de services scolaires et les collèges n’arrivent plus à recruter et retenir suffisamment leur personnel.

Nous sommes présentement en négociation de nos conditions de travail avec le gouvernement du Québec, qui semble encore vouloir faire fuite en avant. Il est minuit moins une pour corriger le tir. Le temps est donc venu pour nous de sortir de l’ombre. Comme le gouvernement nous ignore et ne nous entend toujours pas, nous sommes forcés d’aller vers la grève.

Nous voulons la même chose que vous : des conditions gagnantes pour faire briller les enfants du Québec. Nous comptons donc sur votre compréhension et votre appui dans nos revendications.

 

Au Québec, le secteur de l’éducation du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) regroupe 15 sections locales du soutien scolaire comptant environ 10 000 membres, quatre sections locales des collèges comptant environ 800 membres et une section locale de professionnels et professionnelles de l’éducation (SPPLRN-SCFP 5222) comptant environ 1000 membres.

Nos conventions collectives nationales sont arrivées à échéance le 31 mars 2023.

Nous faisons partie des 740 000 membres du SCFP présents à travers le Canada et des 135 000 membres du SCFP au Québec.

Le SCFP est le plus grand syndicat au Canada. Au Québec, il est le plus grand syndicat affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

12 novembre 2023

Sondage Léger

16811-040 - Rapport Front commun
7 novembre 2023
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Une première journée sous le signe de la solidarité…et la promesse de plusieurs autres à venir

Le soleil était à peine levé sur la ligne de piquetage du Collège de Maisonneuve à Montréal que les porte-paroles du Front commun annonçaient déjà la prochaine séquence de grève, qui se tiendra du 21 au 23 novembre 2023.

Un peu partout au Québec, nous avons été des milliers à nous faire entendre haut et fort. Nos drapeaux flottaient haut, nos trompettes et nos cris portaient loin, les klaxons étaient au rendez-vous pour nous signaler l’appui de la population en général.

Malgré notre détermination, le gouvernement ne semble pas comprendre le message. Le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor nous présentait une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que nous subissons. Au contraire, elle nous appauvrirait.

Si rien ne bouge à la table de négociation, il ne reste qu’une solution : montrer que nous sommes unis et forts, nous, d’une seule voix.

2023-11-06-Journal-de-la-greve-Front-commun-FR.pdf (frontcommun.org)

7 novembre 2023
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Le Front commun sera en grève les 21, 22 et 23 novembre prochains

Alors que 420 000 travailleuses et travailleurs sont en grève partout au Québec depuis minuit, le Front commun annonce ce matin que la prochaine séquence de grève se déroulera du 21 au 23 novembre prochains, à moins de parvenir à une entente d’ici là.

« Nous annonçons aujourd’hui le moment de la deuxième séquence de grève qui se tiendra sur trois journées complètes. Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.

« Cela dit, il faut bien comprendre que ce mouvement est une démonstration de la détermination de nos membres, qui ont voté à 95 % en faveur de la grève et qui sont prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à la grève générale illimitée, si le gouvernement ne comprend pas le message », ont tenu à préciser les porte-paroles.

Rappelons que le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor a déposé une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun. Au contraire, elle les appauvrirait.

« Après que 100 000 personnes soient venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, après un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % après un dépôt insultant dimanche dernier, le gouvernement nous pousse aujourd’hui à exercer la grève. Il récolte ce qu’il a semé, rien de moins. À l’heure actuelle, nous avons élagué nos demandes à l’ensemble des tables sectorielles. Mais une chose est certaine, les attentes des travailleuses et des travailleurs sont grandes. Laisser notre monde s’appauvrir, c’est non négociable ! », ont tonné les porte-paroles.

Rappelons aussi que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage, auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles, et qu’il a offert 21 % sur cinq ans aux policiers de la Sûreté du Québec, offre qui a été refusée. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra obtenir le même niveau de considération.

6 novembre 2023
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Première séquence de grève du Front commun

2023-11-02_Avis_FC_greve 6 novembre Final
3 novembre 2023
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30 octobre 2023

2023-10-30 - Info-négo Front commun FR
30 octobre 2023

Un dépôt insultant, une fois de plus

Négociation dans le secteur public

Un nouveau dépôt qui laissera les travailleuses et les travailleurs sur leur faim

« Beaucoup de bruit pour rien : une bonification pitoyable de seulement 1,3 % sur une durée de cinq ans. » C’est avec une vive déception, mais peu d’étonnement, que les porte-paroles du Front commun ont pris connaissance du dépôt effectué ce matin par le Conseil du trésor, lequel est reçu comme un affront. Encore une fois, le gouvernement démontre son incapacité à comprendre les difficultés vécues dans les services publics et à réaliser l’urgence de sauver le bateau qui est en train de couler. Il prouve de plus sa déconnexion complète face à la colère des travailleuses et des travailleurs qui, épuisés, portent sur leurs épaules des services publics plus que jamais fragilisés.

« Ce dépôt est une nouvelle claque au visage des 420 000 travailleuses et travailleurs du Front commun. C’est une insulte. C’est trop peu trop tard. Pour nos gens, tendre l’autre joue, c’est terminé », ont tonné d’une seule voix les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

Malgré le fait que 100 000 personnes sont venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, malgré un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % et l’annonce d’une première journée de grève, l’éléphant a encore accouché d’une souris. Le gouvernement continue de vouloir tout décider seul, de tout imposer, habitué à manœuvrer ainsi depuis sa première élection, en 2018.

« Nous ne voyons rien dans ce dépôt qui permettrait de lever la grève. Nous devons nous rendre à l’évidence. La grève est la seule solution pour que le gouvernement comprenne. Puisqu’il le souhaite, on va l’exercer haut et fort le 6 novembre prochain », ont renchéri les porte-paroles. Ces derniers ont aussi précisé qu’ils prendront le temps d’analyser le dépôt en détail et en feront la présentation à leurs instances respectives, mais il ne fait déjà aucun doute qu’il n’est pas à la hauteur des attentes de leurs membres.

Offre salariale

L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglera en rien l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun par rapport aux autres Québécoises et Québécois.

« La nouvelle offre salariale ne réussira pas à nous sortir de l’appauvrissement proposé par le gouvernement. Nous jouons toujours dans le même mauvais film, un film catastrophe. »

Rappelons que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles et qu’il a offert 21 % aux policiers de la Sûreté du Québec. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra le considérer.

« Nous constatons que ces offres substantielles ont été offertes à des emplois à majorité masculine, alors que les services publics, composés à 78 % de femmes, ne se font offrir que des miettes. On est encore devant une discrimination inacceptable envers les femmes. »

Primes

En reconduisant certaines primes jusqu’au renouvellement de la convention collective, la ministre LeBel a posé le seul geste sensé dans le contexte, mais il ne s’agit pas d’un gain, c’était déjà acquis. S’attaquer aux conditions de travail et de pratique des travailleuses et des travailleurs œuvrant dans des secteurs en difficulté, de la part d’un gouvernement qui prétend vouloir être un employeur de choix, aurait été une grave erreur. Cependant, en mettant fin à des mesures administratives prévues dans le cadre de la COVID-19, le gouvernement met le feu aux poudres.

Retraite

Le recul du gouvernement sur une mesure de « détention » qu’il voulait imposer au Régime de retraite du personnel employé du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) – soit le fait de faire passer la retraite sans pénalité de 55 à 57 ans pour les personnes ayant 35 ans de service – constitue une bonne nouvelle, certes, mais l’attaque majeure demeure alors que le régime est pourtant en excellente santé financière, dont la réduction des rentes exigées sous prétexte d’une bonification du régime de rentes du Québec (RRQ).

Tables sectorielles

Le règlement de cette négociation passe certes par une entente à la table centrale, mais également aux tables sectorielles. « Malgré tous les signaux envoyés à ces tables, dont l’élagage mené récemment, nos vis-à-vis patronaux répondent qu’ils n’ont aucun mandat pour parler même de leurs propres demandes. Nous sommes rendus à nous questionner sur la volonté et la capacité du gouvernement à convenir d’ententes satisfaisantes prochainement. »

Comme toujours, le Front commun sera disponible pour négocier afin de faire avancer cette négociation rapidement, à la satisfaction de ses membres.

29 octobre 2023

EN GRÈVE LE 6 NOVEMBRE

26 octobre 2023

POUR INFO

25 octobre 2023

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