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Journée internationale des travailleuses et travailleurs 1 mai 2023

Rassemblement à 17 h 30 au parc du Souvenir (métro Verdun) le 1er mai.

On ne profite pas de l’inflation, nous!

L’augmentation du coût de la vie et de l’inflation ont des impacts importants et multiples sur une grande partie de la population. De plus en plus de travailleuses et de travailleurs se retrouvent dans une situation financière précaire. Ainsi, non seulement un grand nombre de femmes et d’hommes peinent à joindre les deux bouts, mais elles et ils n’arrivent même plus à combler des besoins de base pour eux-elles-mêmes et leurs proches. Se loger, se nourrir et se déplacer deviennent des défis de tous les jours pour un nombre grandissant de travailleuses et de travailleurs. Pendant ce temps, ce sont encore les mêmes personnes, les riches et les grandes corporations, notamment les chaînes d’alimentation et pétrolières, qui en profitent allègrement et se remplissent les poches sans scrupules. Il est grand temps que les gouvernements gouvernent dans l’intérêt du plus grand nombre!

Ne pas profiter de l’inflation… et avoir de la difficulté à se nourrir

La hausse des prix des aliments est un enjeu de tous les jours pour plusieurs travailleuses et travailleurs. Le coût du panier d’épicerie ne cesse d’augmenter alors que les grandes chaînes d’alimentation engrangent sans cesse des profits faramineux. Du même souffle, les banques alimentaires n’arrivent plus à répondre aux besoins grandissants et font face à un achalandage inégalé, signal clair que remplir le réfrigérateur est un défi important en 2023 pour de plus en plus de personnes. D’ailleurs, de plus en plus de travailleuses et travailleurs doivent avoir recours aux banques alimentaires pour se nourrir. Est-il normal de devoir faire appel à une banque alimentaire lorsque l’on travaille? Poser la question, c’est y répondre. Il est grand temps que les gouvernements gouvernent dans l’intérêt du plus grand nombre!

Ne pas profiter de l’inflation… et avoir de la difficulté à se loger

Avoir accès à un toit est un droit et non un privilège. La crise du logement perdure depuis plusieurs années et rien n’a été fait pour la contenir, si bien que l’accès au logement est de plus en plus difficile. Aujourd’hui, on assiste à une flambée du prix des logements, à de la surenchère, aux méthodes douteuses de certains propriétaires dont la rénoviction, à une hausse des taux hypothécaires ainsi qu’à l’absence quasi totale de logements sociaux ce qui porte atteinte au droit de se loger comme jamais. Il est grand temps que les gouvernements gouvernent dans l’intérêt du plus grand nombre!

Ne pas profiter de l’inflation… et avoir de la difficulté à se déplacer

Pouvoir se déplacer librement sur le territoire est un gage important permettant l’épanouissement individuel et collectif. Que ce soit par l’augmentation du prix des voitures, la flambée du coût de l’essence ou les transports collectifs déficients et de plus en plus chers, tous ces facteurs peuvent avoir un impact économique et social sur les individus. La mobilité permet d’exercer les droits fondamentaux comme le droit au travail, le droit à l’éducation et bien d’autres. Il est grand temps que les gouvernements gouvernent dans l’intérêt du plus grand nombre!

Déclarations du gouvernement : le Front commun met les points sur les i

Le Front commun réagit vivement aux déclarations trompeuses du ministre de la Santé, Christian Dubé, et du premier ministre, François Legault, qui exhortaient aujourd’hui les syndicats à se présenter aux tables de négociation.

« C’est assez ordinaire d’entendre ces déclarations alors que les équipes de négociation sont disponibles aux tables de négociation et peinent à obtenir des dates de rencontre. Soyons très clairs : nos équipes sont prêtes, elles ont déposé à chacune des tables de négociation des propositions très concrètes de solutions et ont proposé plusieurs dates de rencontre, mais la partie patronale ne semble pas vouloir se rendre autant disponible. Au rythme des séances actuellement proposé par la partie patronale, les négociations vont s’éterniser. On voudrait rappeler au Conseil du trésor que l’année 2023 compte 12 mois et qu’à ce rythme, ces négociations vont durer trois ans! », de réagir les porte-parole du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ, et Robert Comeau, président de l’APTS.

« Plutôt que de faire des relations publiques, on souhaiterait que le gouvernement déploie autant d’énergie sur l’ensemble des tables de négociation. Doit-on comprendre qu’il n’est pas prêt et qu’il cherche à gagner du temps? Considérant l’ampleur des enjeux qui animent nos réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et de l’enseignement supérieur, le gouvernement devrait s’affairer à rapidement convenir aux tables de solutions qui pourront être déployées dans les réseaux plutôt que de consacrer ses énergies à détourner l’attention dans les médias! C’est assez ironique venant d’un gouvernement qui clame haut et fort qu’il faut sortir de “nos vieilles habitudes et façons de faire”. »

Le Front commun soutient qu’il s’agit d’un bien mauvais message à envoyer aux quelque 420 000 travailleuses et travailleurs du secteur public qu’il représente ainsi qu’à la population. Les équipes de négociation attendent toujours un calendrier de rencontres digne de ce nom pour les différentes tables.