Notre fierté, c’est de contribuer à la réussite éducative
Nous sommes plus de 10 000 femmes et hommes à l’œuvre dans les écoles et les collèges du Québec.
Notre fierté, c’est de contribuer à la réussite éducative des élèves et des étudiants et étudiantes – de les faire briller, grandir et évoluer.
Notre rôle est de leur donner une multitude de services et de voir au bon fonctionnement des établissements.
Nous sommes des membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) présents comme employés de soutien dans les écoles et les collèges, ainsi que comme professionnels et professionnelles de l’éducation. Nous sommes : concierge, ouvrier certifié, technicien en travaux pratiques, secrétaire, psychologue, orthophoniste, éducatrice en service de garde… parmi tant d’autres titres d’emploi.
Vous le savez, depuis nombre d’années, il manque cruellement de personnel dans les écoles du Québec. Cela entraîne un manque de services aux élèves. C’est inacceptable.
Notre charge de travail s’est constamment alourdie. Notre pouvoir d’achat et nos conditions de travail se sont grandement dégradés. Par conséquent, les centres de services scolaires et les collèges n’arrivent plus à recruter et retenir suffisamment leur personnel.
Nous sommes présentement en négociation de nos conditions de travail avec le gouvernement du Québec, qui semble encore vouloir faire fuite en avant. Il est minuit moins une pour corriger le tir. Le temps est donc venu pour nous de sortir de l’ombre. Comme le gouvernement nous ignore et ne nous entend toujours pas, nous sommes forcés d’aller vers la grève.
Nous voulons la même chose que vous : des conditions gagnantes pour faire briller les enfants du Québec. Nous comptons donc sur votre compréhension et votre appui dans nos revendications.
Au Québec, le secteur de l’éducation du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) regroupe 15 sections locales du soutien scolaire comptant environ 10 000 membres, quatre sections locales des collèges comptant environ 800 membres et une section locale de professionnels et professionnelles de l’éducation (SPPLRN-SCFP 5222) comptant environ 1000 membres.
Nos conventions collectives nationales sont arrivées à échéance le 31 mars 2023.
Nous faisons partie des 740 000 membres du SCFP présents à travers le Canada et des 135 000 membres du SCFP au Québec.
Le SCFP est le plus grand syndicat au Canada. Au Québec, il est le plus grand syndicat affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Une première journée sous le signe de la solidarité…et la promesse de plusieurs autres à venir
Le soleil était à peine levé sur la ligne de piquetage du Collège de Maisonneuve à Montréal que les porte-paroles du Front commun annonçaient déjà la prochaine séquence de grève, qui se tiendra du 21 au 23 novembre 2023.
Un peu partout au Québec, nous avons été des milliers à nous faire entendre haut et fort. Nos drapeaux flottaient haut, nos trompettes et nos cris portaient loin, les klaxons étaient au rendez-vous pour nous signaler l’appui de la population en général.
Malgré notre détermination, le gouvernement ne semble pas comprendre le message. Le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor nous présentait une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que nous subissons. Au contraire, elle nous appauvrirait.
Si rien ne bouge à la table de négociation, il ne reste qu’une solution : montrer que nous sommes unis et forts, nous, d’une seule voix.
2023-11-06-Journal-de-la-greve-Front-commun-FR.pdf (frontcommun.org)
Le Front commun sera en grève les 21, 22 et 23 novembre prochains
Alors que 420 000 travailleuses et travailleurs sont en grève partout au Québec depuis minuit, le Front commun annonce ce matin que la prochaine séquence de grève se déroulera du 21 au 23 novembre prochains, à moins de parvenir à une entente d’ici là.
« Nous annonçons aujourd’hui le moment de la deuxième séquence de grève qui se tiendra sur trois journées complètes. Notre message ce matin est clair : nos équipes de négociation sont entièrement disponibles pour les deux prochaines semaines. L’objectif, c’est d’arriver à un règlement qui sera gagnant-gagnant, pour les travailleuses et les travailleurs, ainsi que pour les services à la population. Personne ne souhaite une autre séquence de grève, mais nous serons prêts s’il le faut », ont lancé les porte-paroles du Front commun, François Enault, premier vice-président de la CSN, Éric Gingras, président de la CSQ, Magali Picard, présidente de la FTQ et Robert Comeau, président de l’APTS.
« Cela dit, il faut bien comprendre que ce mouvement est une démonstration de la détermination de nos membres, qui ont voté à 95 % en faveur de la grève et qui sont prêts à aller jusqu’au bout, jusqu’à la grève générale illimitée, si le gouvernement ne comprend pas le message », ont tenu à préciser les porte-paroles.
Rappelons que le 29 octobre dernier, le Conseil du trésor a déposé une offre contenant une bonification dérisoire de seulement 1,3 %. L’offre salariale, qui est passée de 9 % sur cinq ans à 10,3 % pour la même période, ne réglerait en rien les problèmes causés par l’immense retard que subissent les 420 000 travailleuses et travailleurs regroupés en Front commun. Au contraire, elle les appauvrirait.
« Après que 100 000 personnes soient venues appuyer le Front commun dans les rues le 23 septembre, après un mandat de grève générale illimitée adopté à 95 % après un dépôt insultant dimanche dernier, le gouvernement nous pousse aujourd’hui à exercer la grève. Il récolte ce qu’il a semé, rien de moins. À l’heure actuelle, nous avons élagué nos demandes à l’ensemble des tables sectorielles. Mais une chose est certaine, les attentes des travailleuses et des travailleurs sont grandes. Laisser notre monde s’appauvrir, c’est non négociable ! », ont tonné les porte-paroles.
Rappelons aussi que le gouvernement a choisi de donner aux parlementaires 30 % d’enrichissement et de rattrapage, auxquels viendront s’additionner d’autres augmentations annuelles, et qu’il a offert 21 % sur cinq ans aux policiers de la Sûreté du Québec, offre qui a été refusée. L’entente salariale à convenir avec le Front commun devra obtenir le même niveau de considération.
Croyez-vous que les employés du gouvernement du Québec sont tous bien payés?
Certains d’entre eux, qui sont rémunérés par l’État, gagnent moins qu’au privé, mais bénéficient d’avantages comme un meilleur horaire de travail et des vacances payées.